Les porcs baignés de lumière naturelle

 - Illustration Les porcs baignés de lumière naturelle
Le bâtiment fait 31 m x 90 m, divisé en 6 salles et le quai d'embarquement
La lumière naturelle améliore les conditions de vie des animaux et de travail des éleveurs. Exemple dans un engraissement de 2 400 places, chez Samuel Morand, à Muel (35).

Samuel Morand restructure son élevage de 600 truies. La construction d’un engraissement de 2 400 places lui permettra d’élever tous les porcelets nés sur l’élevage (multi-sites). Le nombre de fenêtres constitue la principale caractéristique du bâtiment. « Je me suis inspiré des critères danois : 3 % de surface vitrée par rapport à la surface du sol. L’éclairage naturel pourrait faire partie des prochaines normes à respecter pour le bien-être animal ; j’ai préféré anticiper ». Les ouvertures sont en façade d’un bâtiment exposé est-ouest. « Il y a peu de fenêtres en pignon, côté sud ». Pas de risque de surchauffe de l’air ambiant. Le surcoût est estimé à 25 000 €, en raison essentiellement de la pose des linteaux au-dessus des ouvertures.

[caption id= »attachment_41649″ align= »aligncenter » width= »720″] Jean Berthelot, constructeur de charpentes, couvertures, bardages, et Samuel Morand (à droite)[/caption]

390 €/place

[caption id= »attachment_41651″ align= »alignright » width= »166″] Mise à disposition de jouets organiques (bouts de bois)[/caption]

La construction d’un bâtiment sur paille a fait partie de sa réflexion, à la genèse du projet. « J’ai finalement fait le choix d’un engraissement permettant d’avoir un indice de consommation bas et une plus grande sécurité alimentaire », explique le fafeur qui a néanmoins disposé des tuyaux d’évacuation des lisiers d’un plus gros diamètre (320 mm) « au cas où il faudrait un jour apporter de la paille aux animaux ». Dans l’immédiat, il a installé, dans chaque case, un tuyau dans lequel il place un morceau de bois mâchouillable par les porcs.
L’air entre dans les combles (isolés sous les rampants) par les pignons. Il passe ensuite dans les salles via un plafond diffuseur sur lequel est posée une laine de verre. L’air vicié est extrait par une gaine basse centralisée, sous le couloir central, et acheminé vers un laveur d’air. L’alimentation est en soupe. Chaque salle dispose d’un compteur d’eau. L’ensemble revient à 390 € par place. 


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