Les températures de juillet ont permis un rattrapage des stades. Les dates de floraison sont proches de la normale.
Le début de la campagne a été marqué par des températures inférieures aux normales. La période de canicule observée fin juin et les températures plus élevées de 2,7°C par rapport aux normales saisonnières sur les 15 premiers jours de juillet ont permis un rattrapage des stades. Les dates prévues de floraison sont proches de la normale, majoritairement entre le 20 juillet et début août.
Début de la phase de sensibilité au stress hydrique
Depuis le 1er mai, les cumuls de températures et de pluie sont, en moyenne, proches de la normale. Grâce aux précipitations enregistrées début juin, les cultures de maïs ont été correctement alimentées jusqu’ici. Mais nous sommes maintenant au début de la période de forte sensibilité au stress hydrique, décisive pour le rendement. Et les pluies se font attendre… Aucune précipitation n’a été enregistrée depuis le 25 juin.
Enregistrer la date de floraison
Le stade du maïs à la récolte est déterminant pour la qualité du fourrage récolté. L’enregistrement de la date de floraison femelle permet de donner une première indication sur la précocité de chaque parcelle. Cette information permet d’améliorer la précision des dates prévisionnelles de récolte. Les parcelles les plus précoces ont fleuri depuis quelques jours mais, pour la majorité des situations (semis fin avril-début mai), ce stade sera observé sur la dernière décade de juillet, proches des dates normales. Si les températures de la 2e quinzaine de juillet et du mois d’août sont proches de la normale, les situations les plus précoces devront être ensilées fin août-début septembre, avec la majorité des chantiers sur le mois de septembre.
