Une nouvelle fois, nos marchés sont pilotés par les excès : trop de pluie aux USA, trop de chaleur en Europe de l’Ouest et en Inde (50 °C !). Les marchés financiers s’en mêlent. Année sportive en vue sur le prix des grains, avec le maïs sur le grill…
Le caractère imprévisible de Donald Trump perturbe la confiance des financiers. Les fonds se replient sur nos marchés des grains pour faire du profit, désormais impossible en épargne bancaire. Les USA reviennent sur le devant de la scène, avec des semis retardés en maïs et soja. Si le soja inquiète peu les marchés, du fait de stocks confortables, le maïs revient sur des surfaces au plus bas depuis 2006. Pire, son état végétatif est nettement dégradé (cf. photo). Son potentiel sera donc hypersensible aux températures de fin juillet pendant la pollinisation et aux conditions de récolte. Côté blé d’hiver américain, les surfaces sont au plus bas depuis 100 ans. Une qualité dégradée sur juin et le retard de récolte soutiennent les cours.
En France, le PMG (Poids de mille grains) des blés risque de pâtir du défaut d’ensoleillement et de la canicule en fin de cycle. Le maïs souffre du parasitisme : 10 % des plants perdus en Bretagne… Rien à voir cependant avec les dégâts de la chenille légionnaire d’automne, qui attaque dès ce printemps les maïs chinois !
Les promesses de bonne récolte en Mer Noire sont les seuls éléments fondamentaux baissiers pour nos marchés, avec la réduction de la demande chinoise pour cause de peste porcine africaine. L’imprévisible, mais essentiel pour la lecture des marchés repose sur la tournure des relations Xi Jinping/ Trump. Elles seront déterminantes pour soutenir la croissance mondiale. Face à ces incertitudes, comment maximiser la valorisation des céréales ?
Le prix de campagne : un outil de gestion du risque
Le cadre de gestion pour le prix de campagne chez Triskalia est simple et ambitieux : battre la moyenne des cotations de la campagne (01/07 au 31/05) au minimum et, si possible battre la moyenne des prix fermes. Cette mission est réalisable pour le tonnage défini avant moisson : c’est l’objet du prix de campagne engagé. Une nouvelle fois ce double objectif a été atteint sur la campagne 2018/19 par le versement de compléments de prix pour 8,5 millions d’€ (cf. tableau).
Prix finaux Triskalia de la campagne 2018, livraison moisson : | ||
Produit | Prix moyen engagé | Prix moyen engagé éleveur en échange céréales/aliment |
Blé | 173€ | 181€ |
Orge | 158€ | 166€ |
Triticale | 159€ | 167€ |
Une liberté assumée et optimisée sur Côté M@rché
Toute l’année, des cotations en prix ferme sont proposées quelle que soit la période de livraison. La solution « Côté M@rché » sur Smartphone permet de réagir en toutes circonstances aux informations des marchés.
Sans qualité, pas de perspectives
Pour profiter des opportunités des marchés : (export, fabrication d’aliment du bétail ou industrie), notre travail à la collecte reste essentiel afin de segmenter au mieux les lots. Les exigences qualitatives usuelles évoluent peu quand l’offre est pléthorique. La référence du marché en blé est au minimum à 11 % de protéine et 76 kg de PS (poids spécifique). La première étape du succès est d’attendre la maturité des grains pour moissonner, en dessous de 15 % d’humidité pour les céréales. C’est aussi le gage d’une réduction de la perte de grain au battage, donc un premier profit !
Collecte des céréales bio
Contacts :
• Frédéric Gazan (22 et N35) : 06 89 90 16 46
• Damien Ganne (56 et S35) : 06 70 35 77 75
• Michel Roudaut (29) : 06 63 37 19 86
Michel Le Friant / Triskalia