Les associés de la ferme de Keraziou vont se doter d’un nouveau bâtiment engraissement qui répond au bien-être animal, mais aussi de l’éleveur. La transmission de l’outil est au cœur des préoccupations des 3 associés. Le bâtiment flambant neuf d’engraissement s’apprête à recevoir très prochainement les animaux. À la tête de l’élevage La Ferme de Keraziou, 3 associés qui ont construit ce projet en regroupant leurs 3 sites de production et en s’appuyant sur les 3 piliers du développement durable, à savoir les volets sociaux et sociétaux, sanitaires et environnementaux et économiques. « Nous sommes 9 personnes à travailler ici, ce qui représente 7 ETP dont 1 contrat d’apprentissage », explique Jean-Marcel Urvoy, un des associés de ce Gaec. Depuis 2009, « les choses ont fortement évolué », poursuit Jean-Marcel Urvoy. « Nous avons eu la volonté de nous projeter plus loin en regroupant complètement les structures ». Ce nouvel outil allie confort de travail et bien-être des animaux, avec des salles claires et lumineuses. Avec 650 truies, les producteurs de porcs ont souhaité limiter les circulations et la pénibilité, « afin de dégager plus de temps pour les opérations qualifiantes ». La conduite en 7 bandes engendre des pics de travail, « mais il y a du monde, les tâches pénibles ne durent pas longtemps ». La transmission aux générations futures n’a pas été laissée de côté par cet élevage. Ainsi, Xavier Blouin a succédé à son père Bernard en 2016, Corentin Boutoux suivra d’ici peu le même chemin en intégrant le Gaec vers 2021. De l’acacia pour le bien-être Des objets manipulables organiques sont mis à disposition des animaux, à tout stade physiologique : au bout d’une chaîne, pendent des morceaux de bois. « C’est de l’acacia non traité, assez dur pour ne pas être rongé en une…
Porc : Un bâtiment engraissement pour le bien-être animal