Au Gaec d’Armor, à Plestan (22), le respect des fondamentaux de l’élevage permet de maîtriser le statut sanitaire et d’obtenir de bons résultats de croissance. Rien de clinquant dans l’élevage Hercouët, mais les bâtiments d’engraissement, qui datent des années 90 — ventilation dynamique, plafonds diffuseurs — sont fonctionnels. « Le plafond des salles est un peu plus haut que dans la plupart des élevages, à 2,80 m, ce qui assure un peu plus de volume d’air », indique Stéphane Hercouët, en charge, avec son épouse Marie-Pierre, de l’atelier porc de 100 truies naisseur-engraisseur, conduit en 7 bandes, sevrage à 28 jours. « Je fais très attention à la condensation sur les tuyaux d’eau ; c’est mon repère pour la maîtrise de l’ambiance dans les salles ». Un des éléments qui assurent un bon statut respiratoire des animaux. Quelques laitons sont vendus à chaque bande pour respecter la densité des animaux dans les cases. [caption id= »attachment_41582″ align= »aligncenter » width= »720″] Deux alimentateurs et deux abreuvoirs en PS. Le sol est moitié béton, moitié plastique.[/caption] Acidification Les trois salles de post-sevrage comptent 120 places, réparties en trois salles de 4 cases (30 porcs par case). Les porcelets entrent à un poids moyen de 7,3 kg. Ils sont allotés en fonction de leur poids (pas de sexage). L’aliment 1er âge est distribué en miettes pour sécuriser l’aspect digestif, dans des « maxitolvas ». Sans supplémentation en antibiotiques. « Je n’en utilise que rarement. Quand un porcelet semble un peu faible, je lui administre un anti-inflammatoire ». Le 2e âge est distribué en granulés, via deux nourisoupes par case. La distribution des aliments est manuelle. L’éleveur a coupé l’arrivée d’eau dans les nourisoupes, pour une question d’hygiène. Chaque case dispose de deux abreuvoirs. « Au démarrage, je fais couler de l’eau pour que les porcelets consomment…
Une médication allégée au Gaec d’Armor