«Aucun élément n’est venu confirmer l’existence d’une alerte sanitaire» concernant les fongicides SDHI, a réaffirmé l’Anses dans un communiqué du 25 juillet, après la publication d’un premier avis rassurant en janvier. L’agence avait lancé des travaux au printemps 2018, après la tribune de plusieurs scientifiques dans le quotidien Libération, alertant sur une potentielle cancérogénicité de ces produits. «L’examen exhaustif des données scientifiques disponibles n’a pas apporté d’éléments confirmant ce signal», indique l’Anses. «Le niveau d’exposition alimentaire s’avère faible», aucune des substances «n’est classée cancérigène», et «aucune donnée ne suggère que l’incidence des cancers ait augmenté avec la commercialisation» de ces produits, précise l’agence.
Fongicides SDHI : l’Anses réaffirme l’absence d’«alerte sanitaire»