Une étude de l’Inra et du CNRS, publiée dans la revue scientifique Pnas le 2 août, démontre qu’augmenter la «complexité de la mosaïque cultures agricoles» (parcelles plus petites, diversité des cultures…) est «aussi bénéfique» pour la biodiversité que de les remplacer par des milieux «semi naturels». Il est donc possible de «conserver et restaurer la biodiversité» tout en «maintenant les surfaces de production agricole», concluent-ils. Selon leur observation, une diminution de la taille moyenne des parcelles de «5 à 2,8 hectares» génère une augmentation de la biodiversité comparable à celle observée lorsque la proportion de milieux semi naturels augmente de «0,5 à 11%». Selon les scientifiques, ce levier d’action, «considérable», est «largement sous-exploité» dans les politiques publiques.
La «mosaïque des cultures», un levier sous-estimé pour la biodiversité