Le cours d’eau Cô-Malville a retrouvé sont lit originel grâce aux travaux réalisés par le syndicat mixte du Grand bassin de l’Oust, avec à la clé une eau de meilleure qualité par ses processus d’auto-épuration. Le cours d’eau Cô-Malville, affluent du Ninian, a retrouvé son lit d’origine, dans une parcelle sous la Chapelle Saint-Antoine à Ploërmel, ces dernières semaines. « Les travaux ont duré 2 semaines et coûté 10 000 € pour replacer le cours d’eau dans son lit originel. L’objectif était de retrouver les caractéristiques de l’ancien cours d’eau en recréant sont gabarit dans son lit initial », explique Sébastien Noblet, technicien au syndicat mixte du Grand bassin de l’Oust. Lors de la construction d’un moulin, le Cô-Malville avait été détourné de son lit afin de l’alimenter en eau. Le canal du moulin se retrouvait trop haut dans la parcelle, il était tout droit, faisait 2,5 m de profondeur à certains endroits, ne présentait aucune trace de vie aquatique après vérification à la pêche électrique. Une parcelle redevenue zone tampon Il est idéal de faire ce type de travaux l’été pour laisser le temps au cours d’eau de se recréer tranquillement avant les crues d’automne. Les drains dans la parcelle ont été enlevés, le lit du cours d’eau a été recréé à l’aide d’une pelleteuse en faisant attention de réaliser des méandres régulièrement ; des cailloux venant d’une carrière proche ont été apportés pour créer des zones d’habitat pour la faune aquatique. « Cette renaturation ou remise en talweg a pour objectif la reconquête de la qualité de l’eau. Les méandres vont permettre d’oxygéner l’eau ce qui accélère la dénitrification et la dégradation des matières organique », décrit Sébastien Noblet. Lors de violentes précipitations l’eau a le temps de s’écouler, de s’épurer et de déborder dans la parcelle qui est redevenue une…
Le cours d’eau Cô-Malville a retrouvé son lit