Des solutions actuelles ou en développement vont permettre de gérer plus facilement les troupeaux au pâturage, que ce soit au niveau des clôtures ou bien de l’estimation de la biomasse. Pour la gestion de la clôture, des solutions à distance sur ordinateur ou Smartphone se développent. Exemple avec le capteur connecté VigiFence qui se branche sur le fil électrique et envoie un SMS et/ou mail en cas d’anomalie de courant. Permettant de limiter l’équipement, la clôture virtuelle fait par ailleurs l’objet d’un programme de recherche européen. En Australie, l’entreprise Agersens développe un système avec un collier connecté et alimenté par l’énergie solaire. Pour éduquer le bétail à rester dans un espace délimité, le dispositif émet un son quand une vache se rapproche de la limitation et peut également produire une faible décharge électrique si l’animal ne change pas de trajectoire. Localisation des animaux par GPS Autre solution qui séduit d’ores et déjà les éleveurs, l’ouverture programmée des accès aux parcelles (solution Batt-Latch de Paturevision pour un coût de 255,30 € HT). L’éleveur programme les horaires d’ouverture dans le petit boîtier autonome – grâce à son panneau solaire. À l’heure prévue, le crochet libère la barrière. « Des colliers vont aussi être développés à l’avenir pour localiser les animaux (GPS). Ils peuvent permettre d’alimenter automatiquement un carnet de pâturage. Le temps d’ingestion au pâturage pourra aussi être mesuré par des colliers, couplé à de la détection des chaleurs », a précisé Jean-Jacques Beauchamp, de la Chambre régionale d’agriculture de Normandie, à l’occasion des Prairiales, le 13 juin au Domaine Inra du Pin au Haras dans l’Orne. Biomasse par drone ou satellite [caption id= »attachment_41984″ align= »alignright » width= »203″] Lucie Morin, ingénieure sur la Ferme expérimentale de la Blanche Maison, présente le Grasshopper.[/caption] Le projet Herdect a aussi été présenté. Il a pour objectif d’apporter…
Les nouvelles technologies s’invitent au pâturage