Le haut-commissaire à la réforme des retraites, Jean-Paul Delevoye, a rendu public son rapport « pour un système universel de retraite » destiné à remplacer les 42 régimes existants. Après plus 1,5 an de consultations, Jean-Paul Delevoye, a remis son rapport « pour un système universel de retraite » le 18 juillet. Ses préconisations devraient servir de base à un projet de loi de réforme qui pourrait être présenté au Parlement après les municipales de mars 2020, pour une application au 1er janvier 2025. Il y détaille des pistes pour la mise en place d’un système universel de retraite à points où « un euro cotisé donnera les mêmes droits à tous » et destiné à remplacer les 42 régimes existants. Avec un âge légal de départ à la retraite à 62 ans, la retraite à taux plein serait perceptible à 64 ans. Avant ce seuil, le rendement des retraites sera diminué de 5 % par année d’écart. Un dispositif unique de minimum retraite Préconisation forte : le « dispositif unique de minimum retraite » garantissant « un niveau de retraite égal à 85 % du Smic net pour une carrière complète » effectuée à revenus modestes, avec une indexation demandée « sur l’évolution du Smic ». Ce montant est supérieur aux « 75 % du Smic net agricole pour les chefs d’exploitation » des dispositifs actuels, rappelle le document. Une « cotisation minimale » visant à « garantir un niveau minimum de validation des droits » à la retraite pour les faibles revenus serait prévue pour les indépendants. Elle serait fixée à 1 500 € de cotisations annuelles, au lieu du montant de cotisation minimale « de l’ordre de 1 800 € annuels actuellement », indique le rapport. « 40 % des exploitants agricoles » cotiseraient aujourd’hui à ce…

---