100 % des producteurs de légumes Triskalia ont obtenu la certification environnementale de niveau 2. Le 5 septembre, la coopérative organisait sur une parcelle de chou-fleur à Cléguérec (56) une conférence de presse pour présenter cette avancée aux journalistes et aux institutionnels. Tour d’horizon des enjeux de cette reconnaissance. L’organisation de producteurs (OP) de légumes de Triskalia regroupe 600 agriculteurs qui produisent, entre autres, pois, haricots, épinards, choux-fleurs et brocolis, destinés à la surgélation. Depuis de nombreuses années, elle est résolument engagée dans le développement durable et la réduction des intrants de synthèse, dans une logique de filière, du champ à l’assiette. Il s’agit de diminuer l’utilisation des produits phytosanitaires de synthèse, en se basant sur des itinéraires techniques restrictifs et les méthodes alternatives, mais aussi de participer à la biodiversité du territoire, à la bonne gestion de la ressource en eau, à la réduction des émissions de CO2… Une certification délivrée par le ministère de l’Agriculture Le 15 juillet 2019, le ministère de l’Agriculture a accordé la certification environnementale de niveau 2 à l’OP Triskalia, et donc à l’ensemble de ses 600 producteurs adhérents : c’est une véritable reconnaissance de son engagement et de sa démarche de développement durable. Dans le cadre des échanges de plus en plus nombreux avec les clients, cela va contribuer à expliquer la réalité de cette mutation initiée il y a plusieurs années, et sur laquelle la mobilisation est croissante. Pour Gelagri, filiale de transformation de légumes de Triskalia, cette certification est aussi un élément majeur. Des enjeux « filière » La réglementation évolue, notamment en collectivités, où, dans le cadre de la loi Égalim, les structures en charge de la restauration vont devoir respecter 50 % de la valeur des achats sur des produits de qualité ayant des engagements environnementaux, avec 20 %…
Agro-écologie : une reconnaissance des efforts