Fièvre porcine Africaine et biosécurité, une course contre la montre

 - Illustration Fièvre porcine Africaine et biosécurité,  une course contre la montre
Bottes ou chaussons spécifiques à chaque atelier ; lave-bottes à l’entrée des salles ou des bâtiments ; la chasse aux différents pathogènes passe par des mesures simples et pratiques…

Le groupement Porc Armor Evolution en avait fait sa priorité pour 2019. Avec 18 collaborateurs formés auprès de l’Ifip en décembre et janvier derniers et 44 formations réalisées depuis le mois de mars, l’objectif est en passe d’être atteint. « Le calendrier des prochaines formations, co-animées par un vétérinaire et des personnes des services techniques, a été transmis aux retardataires et l’objectif d’avoir formé 100 % des adhérents d’ici la fin 2019 est atteignable », estime André Bloc’h, directeur du groupement. 450 adhérents, associés ou salariés, sont, à ce jour, formés pour concevoir et mettre en place un plan de biosécurité détaillant l’organisation des bâtiments ainsi que la gestion de l’ensemble des flux de leur exploitation (personnes, animaux, intrants…).

Un plan conçu pour protéger l’élevage du virus de la Fièvre porcine africaine qui décime actuellement le cheptel asiatique. Cette première étape de formation indispensable et obligatoire est bien avancée mais la priorité, dès à présent, est la mise en place effective dans les élevages de mesures pratiques. « C’est une course contre la montre mais chacun s’accorde à dire que les fondamentaux sur la biosécurité serviront globalement à améliorer le sanitaire des élevages et donc les performances techniques futures. »


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