Les rémunérations des étudiants sont imposables sur le revenu. Des exonérations existent. Les étudiants peuvent bénéficier d’une exonération sur leurs revenus perçus au titre des rémunérations salariées. Pour profiter de cet avantage fiscal, l’étudiant doit être âgé de 25 ans, maximum, au 1er janvier de l’année d’imposition, soit au 1er janvier 2019 pour la déclaration d’impôt 2020. Il doit également poursuivre des études secondaires ou supérieures. Un plafond annuel pour être exonéré L’exonération d’impôt sur le revenu est limitée à 3 fois le montant mensuel du Smic. Ce plafond annuel s’applique à l’ensemble des rémunérations perçues par le jeune au titre des emplois occupés pendant l’année scolaire ou universitaire et, durant les congés scolaires ou universitaires (jobs d’été, par exemple). Pour l’imposition des revenus de 2019 (déclaration effectuée en 2020), la limite d’exonération s’établit ainsi à 4 495 €. Au-delà de ce seuil, les salaires du jeune sont imposables dans les conditions de droit commun. L’exonération s’applique sur option du bénéficiaire, laquelle résulte de la non-déclaration par ce dernier (ou par ses parents en cas de rattachement à leur foyer fiscal) des salaires concernés jusqu’à hauteur du plafond d’exonération. Le jeune qui opte pour l’exonération déclare seulement, le cas échéant, la fraction des salaires qui excède le plafond. Retenues à la source Bien que les salaires perçus par les étudiants peuvent être exonérés d’impôt, ils sont quand même soumis à retenue à la source dans le cadre du PAS (le prélèvement à la source). Si l’étudiant ne dispose pas de son propre taux de PAS personnalisé, c’est le taux neutre qui lui est appliqué par défaut. C’est le cas notamment lorsqu’il était rattaché au foyer fiscal de ses parents au titre de la période de référence (N-1 ou N-2) : c’est le taux neutre qui est retenu et non le…
Fiscalité : Les revenus des étudiants sont imposables