Une enquête auprès de « flexitariens » montre un objectif d’avoir une bonne alimentation, pour soi, les animaux et la planète. La viande reste perçue comme une source de plaisir et ayant un intérêt nutritionnel. Sur plusieurs années, la consommation de viande est globalement en baisse en France au profit d’un accroissement des végétaux dans l’alimentation. Difficile de quantifier cette tendance, mais on estime la part de personnes ayant baissé leur portion de viande, notamment rouge, à 30 – 40 % de la population. Pour connaître les motivations et les modes de consommation des « flexitariens », le Centre culinaire contemporain a réalisé une étude auprès de 7 personnes ayant diminué leur consommation de viande, de CSP variées et réparties sur le territoire français. Une étude qualitative donc, qui ne peut être généralisée à l’ensemble de la population. Davantage de « fait maison » « Ces personnes mangent moins de viande tout en ayant plaisir à en déguster. Leur motivation affichée en premier est celle de la santé. Globalement, elles ont augmenté leur consommation de poisson, d’œufs, de fruits et légumes, de féculents complets, de légumes secs. Les condiments les aident à créer de nouveaux plaisirs gustatifs. Elles sont adeptes du “fait maison” et mangent par ailleurs moins de beurre, de plats préparés, de charcuterie », a listé Claire-Marie Lévêque, sociologue ayant participé à l’étude, lors de la d’une conférence sur le flexitarisme qui a eu lieu le 24 septembre à Rennes (35). S’agissant de leur perception par rapport à ces nouvelles habitudes alimentaires, les enquêtés ne les jugent pas contraignantes, mais plutôt comme un agréable compromis. « Ils perçoivent un gain en bien-être et ont le sentiment de reprendre la main sur leur alimentation. Ils accroissent leurs connaissances dans ce domaine. Ils ont le sentiment de s’adapter au contexte…
Le « flexitarisme » perçu comme un agréable compromis