Choix des variétés, valorisation sur la ferme, itinéraire technique… Depuis deux ans, le Ceta35 poursuit ses essais sur le soja. Cette année, le groupe Haute Rance du Ceta35 a souhaité confirmer les choix variétaux et affiner l’itinéraire technique et tout particulièrement trouver la meilleure solution de désherbage. Un écartement à 50 cm « Le semis a été effectué le 13 mai, à une densité de 555 000 graines/ha, sur un précédent colza. Nous avons semé avec un semoir monograine de la Cuma de Bédée en écartement de 50 cm, à une profondeur de 4 cm, pour pouvoir passer des outils mécaniques, au lieu de 3 cm d’habitude », précise Gwénolé Despres, agriculteur à Montauban-de-Bretagne (35), qui exploite la parcelle d’essai. La récolte est prévue pour fin septembre, avec un objectif de rendement de 25 à 30 q/ha. Le soja étant une légumineuse, aucune fertilisation n’est nécessaire, mais il faut l’inoculer (Nitrogen, 400 g/ha) au moment du semis. Bons résultats en intervenant en prélevée La référence « 100 % chimique » a été testée, avec du Prowl 400 (1,87 L / ha) le 20 mai en prélevée, suivi d’un passage de Corum (0,67 L/ha) et de Stratos Ultra (0,8 L/ha), le 5 juin, au stade 2-3 feuilles du soja. Un traitement de Pulsar 40 (0,6 L/ha) fin juin est venu à bout des liserons encore présents. L’itinéraire de désherbage est efficace mais présente le coût d’intervention le plus élevé, à 97 €/ha. Le tout mécanique est moins cher (66 €/ha) mais peu intéressant techniquement ; le passage de herse étrille le 21 mai a été trop tardif, au stade crosse du soja. « Le soja sort vite, il aurait fallu passer la herse étrille 2 jours après le semis. » Il a été suivi d’un premier passage de houe rotative au stade 2…
L’intérêt du désherbage mixte pour le soja