La station Terre d’essai de Pleumeur-Gautier mène des expérimentations afin de perfectionner l’itinéraire technique de la patate douce. « La patate douce se développe de plus en plus sous nos latitudes avec des variétés adaptées à notre climat comme Beauregard par exemple », lance Maxime Davy, ingénieur agronome au CTIFL (centre technique interprofessionnel des fruits et légumes), détaché à la station d’essai légumière biologique Terre d’essai à Pleumeur-Gautier (22). Mercredi 4 septembre, une visite des essais en cours était proposée aux producteurs de légumes. Pour la première fois, la station a lancé des essais en patate douce avec comme objectif l’amélioration de l’itinéraire technique de cette culture. « Nous évaluons les différentes variétés, la technique d’irrigation et de protection thermique », décrit-il. 22 000 plants à l’hectare Les plants livrés en mini-mottes ont été plantés entre le 22 mai et le 4 juin. « Il faut de la chaleur et de l’eau pour la reprise en végétation après la plantation. La reprise de la culture a été laborieuse à cause des conditions climatiques de la première quinzaine de juin et de l’échelonnement de la plantation », constate l’ingénieur agronome. Cette plante de la famille du liseron pousse assez lentement, ce qui a nécessité un gros travail de désherbage manuel. La parcelle est plantée en quinconce avec 50 cm entre chaque plant et à une densité de 22 000 plants à l’hectare. Le prix du plant se situe autour de 0,55 € par plant. La culture est couverte avec un voile de forçage P17, P19 ou recouverte d’un tunnel nantais. « Pour l’instant, l’irrigation, par aspersion ou par goutte-à-goutte, ne semble pas avoir apporté un plus à la culture. Le tunnel nantais, tel que pratiqué, n’est pas satisfaisant non plus. » La plante va tubériser dès que la durée du jour…
Perfectionner l’itinéraire technique de la patate douce