Le centre d’allotement Triskalia situé à Glomel (22) a été totalement rénové, offrant une plus grande capacité d’accueil, de meilleures conditions de travail et un bien-être animal renforcé.
« Auparavant, le site avait une capacité de 50 animaux pour un transit de 24 heures. Aujourd’hui, il peut accueillir jusqu’à 200 bovins sur 48 heures », chiffre Olivier Frayer, responsable section bovins Triskalia. Remis en service en août 2018 après 10 mois de travaux d’un coût de 160 000 €, le site voit passer autour de 170 bovins par semaine, dont 70 % de broutards. « Ce sont majoritairement des animaux de races à viande, plutôt des mâles. »
Les 30 % restants sont des animaux d’élevage, des femelles et quelques mâles reproducteurs. La moitié des animaux provient de Bretagne et l’autre moitié d’autres régions (Pays de la Loire, Centre…). Les flux ont été rationalisés selon le principe de « la marche en avant ». Globalement, les animaux sont moins stressés, ce qui amoindrit le risque de problèmes pulmonaires à venir. « Les bovins sont débarqués dans un couloir où l’identité est vérifiée et un premier tri est réalisé sur la race, le sexe, l’âge, le poids… Ils sont ensuite dispatchés dans des cases paillées avec du foin et de l’eau propre en permanence », explique Anthony Bonichon, responsable commercial bovin et responsable du site.
Vient ensuite la préparation sanitaire dans la zone de contention. « Les veaux sont vermifugés et vaccinés en intranasal pour les problèmes respiratoires. Ce vaccin offre une immunité rapide, en quelques jours. Cela participe à la réduction des antibiotiques en engraissement. Aujourd’hui, leur utilisation est raisonnée en fonction du risque : nombre d’élevages d’origine, météo, race, poids des animaux, distance parcourue… », précise Olivier Frayer.
Pour faciliter l’administration du vaccin, un lève-tête pneumatique a été mis en place dans la cage de contention pour bien maintenir les broutards. Après les soins, les animaux sont orientés vers des cases propres puis passeront par le quai de chargement avant de rejoindre leurs nouveaux élevages en camion. Clairement, la sécurité et les conditions de travail sont renforcées pour les six personnes travaillant sur le site.