Après le creux de production estival, la pousse des prairies est de retour. Tanguy Baudet et ses associés envisagent de valoriser l’herbe tout l’hiver. Alors que la pluie est revenue sur Hénansal (22), après un été sec, Tanguy Baudet est plutôt optimiste : « On a eu deux mois avec très peu de pâturage pour les vaches laitières. C’est assez habituel dans notre secteur, donc on prévoit des stocks fourragers pour faire face aux périodes sèches. Par contre, depuis qu’on a augmenté la surface en herbe dans le cadre de la MAEC SPE, on ne distribue plus de stocks aux génisses et vaches taries en été. Elles restent au pâturage plat unique. C’est très appréciable, car ça simplifie beaucoup le travail et la gestion de ces lots d’animaux ». L’éleveur précise que les nouvelles prairies implantées en fétuque des prés et trèfle violet ont joué un rôle important en continuant à produire pendant l’été. Selon lui, ces prairies sont à la fois très productives et très appétentes, c’est pourquoi il prévoit d’en implanter à nouveau. Anticiper le pâturage hivernal Alors que la pousse de l’herbe redémarre lentement, Tanguy Baudet ne considère pas que la saison de pâturage touche à sa fin. Bien au contraire : il espère pouvoir continuer à sortir les vaches, en journée, tout l’hiver comme les années précédentes. Pour essayer de gérer au mieux les prochains mois de pâturage, il va faire un tour d’herbe début novembre et construire un prévisionnel basé sur la stratégie suivante : « Pour les 3 premières semaines de novembre, je prévois des paddocks plutôt portants. Ces paddocks seront à nouveau pâturés en janvier après deux mois de repos. À partir du 20 novembre, je prévois des paddocks moins portants et si la météo le permet, on pâture ce type de parcelle…
La saison de pâturage n’est pas terminée