Face aux intrusions et infractions, les gendarmes expliquent leur manière de travailler et comment les agriculteurs peuvent s’organiser. « Entre le 1er août 2018 et le 31 juillet 2019, les chiffres de la délinquance montrent une hausse de 10 % des vols dans les exploitations sur le Grand Ouest », démarre l’adjudante Christelle Héjna. Ce mardi 24 septembre, la gendarme de Saint-Brieuc intervient devant une trentaine d’agriculteurs pour un après-midi d’information « sécurité des exploitations » organisé conjointement par la Gendarmerie nationale et la FDSEA 22. « Les vols, c’est cyclique. On ne sait jamais quand le phénomène va reprendre sur un secteur », poursuit Arnaud Lefourgeroux, maréchal des logis chef dépendant de la Cob de Callac (22). Compliquer la tâche des intrus « Chez vous, les aménagements et précautions doivent empêcher l’action du délinquant, ou du moins la ralentir, la compliquer. Cherchez à avoir une exploitation la plus hermétique possible pour l’empêcher de rentrer. Nous savons qu’il est difficile de clôturer toute une propriété mais verrouiller vos bâtiments en commençant par fermer à clé les portes et portails », recommande Christelle Héjna. D’autant que si les ouvrants ne sont pas bien verrouillés, les faits peuvent être qualifiés en « vol simple », souvent non couverts par les assurances. Les clôtures infrarouges ou hyperfréquences et les alarmes volumétriques intérieur ou extérieur sont aussi des solutions à étudier. Les zones éclairées sont également moins propices au vol : le déclenchement d’une lumière peut surprendre et dissuader l’intrus. « Bâtiment sous caméra surveillance, attention au chien, propriété privée… La signalétique a également un effet dissuasif. » Autre piste : « Les caméras de chasse par exemple sont capables de prendre des photos ou de filmer de jour comme de nuit. Dès 80 €, il existe des systèmes fiables qui, grâce à Internet sur…
Réunion de sensibilisation : Mettre en sûreté son exploitation