La station d’essai en maraîchage de Suscinio ressort des variétés de tomates anciennes pour observer leur comportement et conseiller les producteurs. « Nous avons observé peu de mildiou pour cette campagne ; les cultures ont en revanche été confrontées à la maladie du cul noir », observe Sébastien Louarn, animateur technique et scientifique de la plateforme agrobiologique d’initiative bio Bretagne à Suscinio (PAIS), au sujet d’un essai tomate mené dans cette station. L’étude porte sur des variétés hybrides ou populations, où sont notés les précocités de récolte, les rendements, la résistance aux maladies et la conservation. Après une plantation en mai, « une à deux récoltes sont effectuées par semaine, les tomates sont calibrées ». La PAIS a fait le choix de planter tardivement les plants, afin de décaler le début de la production. Les plants de tomates restent ainsi plus sains jusqu’en octobre. « Nos notations portent aussi sur la possibilité de commercialiser les tomates en grappes », explique Sébastien Louarn. La finalité de ces essais est de distinguer les variétés correspondant le mieux à des conditions de culture biologique, car « la 1ère problématique des producteurs est de travailler avec des variétés adaptées à leur terroir », note Sébastien Louarn. Un travail de description En parallèle de ces essais, des variétés population sont cultivées dans un objectif de production de semence. Ces végétaux issus de graines sont en provenance de banques de ressource génétique de l’Inra. « Certaines de ces ressources ont peu de descriptif. On ne sait par exemple pas si ces variétés sont déterminées ou indéterminées ». En observant le comportement de ces plantes, l’équipe de la PAIS renseigne sur le type de croissance de la variété. « Les tomates à croissance déterminée sont recherchées par les producteurs italiens ou du sud de la France, où les récoltes…

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