Faire découvrir la volaille bretonne aux acheteurs

 - Illustration Faire découvrir la volaille bretonne aux acheteurs
Philippe Tastard a fait visité son élevage de poulet de chair à Plumelec aux acheteurs du marché de la commande publique ainsi qu’aux élus et salariés de la Chambre d’agriculture de Bretagne.
Dans le cadre des portes ouvertes Breizh Alim’ les acheteurs de la commande publique ont pu découvrir la filière volaille bretonne et visiter 2 élevages.

La Chambre d’agriculture de Bretagne a organisé une rencontre pour faire découvrir la filière volaille de chair et deux visites d’élevages le 13 novembre à Trédion (56) dans le cadre de la démarche Breizh Alim’ qui vise à développer un approvisionnement de qualité et de proximité en restauration collective. « Ce travail initié par la Région Bretagne en partenariat avec l’État et les Chambres d’agriculture de Bretagne vise à mettre en relation les acheteurs et les vendeurs du marché de la commande publique. Aujourd’hui, l’objectif est bien de faire visiter un élevage en volaille standard et un autre en Label Rouge pour que les acheteurs se rendent compte que nos volailles bretonnes bénéficient de très bonnes conditions d’élevage », lance Laurent Kerlir, président de la Chambre d’agriculture du Morbihan.

85 % des volailles importées en RHD

« Nous avons l’ambition forte de faire reconnaître une valeur aux produits agricoles de nos territoires en termes de prix, d’image, de sens et d’utilité publique, comparés aux produits d’importation », indique Laurent Kerlir. La volaille est particulièrement touchée par la concurrence de produits importés sur le territoire français. En 2019, c’est près de 50 % de notre consommation qui vient de l’étranger. Pour la restauration hors domicile (RHD) on dépasse même les 85 % de volailles importées sous forme de découpes fraîches et congelées. Pourtant la production de volaille ne manque pas en Bretagne puisqu’un poulet français sur trois est élevé dans l’Ouest. Un guide pratique des achats publics pour la volaille sera disponible début 2020.

Il s’adresse aux acheteurs publics qui souhaitent œuvrer pour un approvisionnement de qualité et de proximité en restauration collective, aux cuisiniers qui souhaitent s’adapter à l’évolution de la commande publique. Sylvaine Dano, présidente du pôle avicole de la Chambre d’agriculture de Bretagne déplore que sur 14 acheteurs inscrits à la journée seulement 2 se soient déplacés. « C’était pourtant l’occasion de mettre les pieds dans un poulailler et de voir que nos poulets standards sont élevés avec de la lumière naturelle, des perchoirs, un enrichissement du milieu et une litière alternative leur permettant d’exprimer facilement leur comportement naturel. » 


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