Climat, attentes sociétales, nouveaux marchés… les agriculteurs se formant en groupes sont plus armés face aux nouveaux enjeux, selon Loïc Guines, président de la Chambre d’agriculture 35. « Nous connaissons une année fourragère moyenne. Après le manque d’eau cet été, la pluviométrie est abondante cet automne. Les rendements en blé ont été très convenables, pour le maïs ce n’est pas le cas partout », a souligné Loïc Guines, président de la Chambre d’agriculture d’Ille-et-Vilaine, à l’occasion d’un point presse pour un premier bilan après six mois de mandature. « Certains agriculteurs commencent à s’inquiéter pour leurs semis de blé, se demandent s’ils pourront les réaliser avant l’hiver. » De plus en plus souvent, les agriculteurs sont confrontés à ces contrastes climatiques et de rendements. « Pour faire face, s’adapter, se sécuriser dans ses évolutions, les formations en groupes sont une solution. » Elles sont proposées par la Chambre d’agriculture et d’autres structures. « En moyenne, les agriculteurs en groupe améliorent leur EBE de 50 €/1 000 L. » Selon Loïc Guines, la « formation continue est importante pour cultiver son indépendance, réduire les intrants toujours plus coûteux. Les agriculteurs doivent d’abord travailler pour eux. » « Des prix insuffisants pour évoluer sereinement » Côté conjoncturel, il souligne que les prix s’améliorent en lait, à 330 – 340 €/1 000 L sur l’année en moyenne, « mais ils ne sont pas suffisants pour parvenir à un bon équilibre, pour que les éleveurs puissent se développer, évoluer sereinement, pour attirer les nouvelles générations… » S’agissant de la viande bovine et du veau, la consommation a tendance à baisser, notamment les achats en boucherie. Le nombre de vaches allaitantes se réduit en Bretagne. Selon l’élu, toute la filière viande bovine (lait et allaitante) doit « se mettre autour de la table pour discuter de…
Les formations en groupe pour s’adapter et se sécuriser