Les agriculteurs en difficulté peuvent se tourner vers une cellule d’aide et être épaulé par des avocats ou des huissiers de justice.
« Tous les cas sont étudiés, que ce soit pour des sujets liés au travail, à la famille, à l’immobilier ou au foncier. Chaque professionnel apporte son expertise », explique Alan Marzin, juriste au centre d’accès au droit (CDAD). Ce centre et le tribunal de grande instance de Quimper ont créé une cellule pour les agriculteurs en octobre dernier, un nouveau cycle de permanences va démarrer. Des avocats et des huissiers viennent apporter leur regard sur des situations compliquées, pour ne pas laisser les producteurs isolés face à leurs difficultés. « Les spécialistes interviennent en toute indépendance et sous secret professionnel. Ces journées sont totalement confidentielles et gratuites », ajoute Julien Le Menn, vice-bâtonnier au tribunal de Quimper.
Briser les sujets tabous
Les sujets abordés lors de ces séquences vont des problèmes de succession, au droit de la famille, ou à des questions autour des baux ruraux. « Tous les cas peuvent être étudiés, hors situations en cours de procédure judiciaire », précise Alan Marzin.
« Il est parfois difficile de parler de ses problèmes, surtout dans un cadre familial », rappelle Julien Le Menn. Il préconise « de ne pas venir quand il est trop tard, afin d’éviter des situations fatales et dramatiques ». Le calendrier de ces cellules d’aide sera très prochainement mis en place et couvrira tout le département du Finistère.
JOSIANE MEHOUAS
Permanences dans le Finistère mais qu’en est-il dans les 3 autres départements Bretons??? Depuis le temps que des agriculteurs et des agricultrices mettent fin à leurs jours il est temps de se réveiller, vous ne trouvez pas? Combien de famille meurtrie ? Quelle est la position des structures partenaires des agriculteurs et des agricultrices devant ces permanences, car ne sont-ils pas un peu responsables de cette pression qui pousse à l’irréparable .