Pâturage maximisé, photovoltaïque en autoconsommation, micro-méthanisation… Yves Simon augmente peu à peu l’autonomie énergétique de son exploitation tout en réduisant son impact environnemental. Chercher à faire évoluer leurs pratiques en faveur du climat, adapter les fermes au changement climatique. Ces thématiques sont travaillées par les agriculteurs des réseaux bio bretons. Pour illustrer cette évolution, des portes ouvertes ont été organisées sur des fermes ayant engagé des actions. En Ille-et-Vilaine, le rendez-vous a été donné le 22 octobre chez Yves Simon à Montreuil-le-Gast (crèmerie fermière «Le P’tit Gallo»). L’agriculteur emploie 11 salariés sur sa ferme qui produit 450 000 L de lait dont 400 000 L sont transformés (SAU de 95 ha). [caption id= »attachment_43099″ align= »aligncenter » width= »570″] Étanche, la toile Nénufar plonge dans le lisier.[/caption] Diminuer le coût d’électricité en transformation Après avoir fortement réduit la consommation de carburant et autres intrants grâce à ses prairies multiespèces optimisées en pâturage, le producteur travaille depuis 2,5 ans sur l’autonomie énergétique. L’activité de transformation demande beaucoup d’électricité. « Nous étions à 2 500 € par mois sur la ferme. Et combien dans 10 ans ? Nous nous sommes demandé comment avancer écologiquement et économiquement », souligne Yves Simon qui utilisait déjà du bois déchiqueté dans la chaudière de sa maison. « J’avais un bâtiment à construire. 795 m2 de panneaux photovoltaïques ont été posés dessus en 2018 (125 kWc). Au départ, on ne me parlait que de revente totale de l’électricité. Je voulais absolument pouvoir autoconsommer une partie de la production sur la ferme et revendre le surplus. Au final, c’est plus rentable… 59 % de la production est autoconsommée. » En juillet dernier, une nouvelle production d’énergie a été mise en place sur la ferme : la micro-méthanisation via une couverture qui flotte sur la fosse à lisier (Nénufar). Valorisation du gaz émis…

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