Le choix des espèces et variétés prairiales a été abordé lors d’un après-midi d’échanges autour de la plate-forme d’essais mise en place sur la ferme du lycée de Kerlebost à Saint-Thuriau (56). Quelles espèces choisir sur ses prairies pour garantir de l’appétence, de la production, pour résister à la sécheresse, avoir de la pérennité ? Ces questions reviennent souvent chez les éleveurs de ruminants. Lors d’un après-midi organisé par le Civam AD 56 (agriculture durable) et le syndicat de la vallée du Blavet, les producteurs ont pu échanger en observant les modalités testées sur la plate-forme d’essais mise en place à Kerlebost (Saint-Thuriau). « Le troupeau charolais élevé sur la ferme du lycée pâture sur la parcelle d’essai semée en octobre 2017 (pâturage tournant en paddocks). Les appétences, les refus sont observés », ont précisé les intervenants. Outre le classique RGA – trèfle blanc, d’autres espèces comme le dactyle et la fétuque élevée ont une place en Bretagne. Résistant à la sécheresse, le dactyle est toutefois peu sociable et se développe beaucoup. Il supporte mal les inondations et les terrains trop humides. Et il perd en appétence en avançant en stade. Il convient donc bien au pâturage dynamique et à la fauche. La fétuque élevée, espèce tout terrain La fétuque élevée est, quant à elle, adaptée à de nombreux types de sols et climats. Et c’est la graminée qui pousse le plus régulièrement tout au long de l’année. Au printemps, elle démarre plus tôt et résiste bien au piétinement des animaux. En automne, elle pousse plus longtemps. En association, fétuque élevée et dactyle se complètent bien, la 1re apportant des sucres solubles et le 2e de la MAT. Mieux vaut les exploiter en stade jeune. Utilisés avec des retours en parcelle plus longs, le dactyle et la fétuque élevée peuvent…
Visite sur la plate-forme d’espèces prairiales