34,37 sevrés par truie productive et par an à l’EARL Rouxel à Erquy (22). C’est le résultat de sevrage chez Stéphane Rouxel, à un poids de 7,9 kg de moyenne à 24,8 jours qui témoigne de la vigueur des porcelets. Rien d’extravagant dans les maternités de l’élevage de 160 truies de l’EARL Rouxel. Les bâtiments et l’équipement intérieur commencent à dater mais restent fonctionnels. L’alimentation est manuelle. Les performances ne laissent aucun doute. L’élevage est conduit de manière rigoureuse, en 7 bandes, avec un sevrage théorique à 28 jours. Du préventif contre les cystites Les truies entrent dans les salles de maternité 8 jours avant la mise bas (38 places). « Je leur donne, dès l’entrée, 3,5 kg par jour d’aliment allaitante, pour sa richesse mais aussi pour des raisons pratiques (1 silo). Trois jours après, je réalise une cure de cinq jours de complément alimentaire à visée préventive contre les infections urinaires qui affectaient l’élevage auparavant, conseillée par mon vétérinaire ». Une seconde cure de même durée est réalisée après sevrage, pour un coût total de 2 €/truie. Le jour de la mise bas, la quantité d’aliment consommée n’excède pas 2 kg. « Ensuite, j’augmente la ration de 300 à 500 g par jour jusqu’à un plafond de 8,6 kg pour les multipares, atteint au 20e jour, au plus tard ». L’éleveur accorde une grande importance à l’abreuvement : 25 litres d’eau par truie les jours avant mise bas (en manuel). [caption id= »attachment_43714″ align= »aligncenter » width= »720″] Le taux de perte sur nés vifs est de 10,4 %. L’éleveur attache un sac de jute au pied de la case de chaque cochette pour éviter l’agressivité envers les nouveau-nés. Un stress en moins, selon lui.[/caption] Hormones autour de la mise bas Les parturitions sont rapides et nécessitent peu d’interventions hormis l’injection d’hormones :…
Du poids et du nombre au sevrage des porcelets