Après la phase d’élevage, le bien-être des volailles se poursuit en calant au mieux l’heure de la mise à jeun avec l’abattoir, en prenant des précautions lors du ramassage et à l’abattoir en respectant une période d’attente pour que les animaux puissent se reposer. « Pour améliorer encore le bien-être, il est temps de créer du lien constructif entre l’élevage et l’abattoir. Le bien-être des volailles se poursuit de la mise à jeun jusqu’à l’abattage », fait remarquer Claudio Chimienti, vétérinaire avicole et membre du réseau Cristal. Il estime que le bien-être peut impacter les volailles jusqu’à l’étape de la plumaison ainsi que le rendement et la qualité des carcasses. La mise à jeun est une étape très importante, les volailles doivent avoir le tube digestif vide au moment de l’abattage pour éviter les contaminations de carcasses. « La bonne fenêtre d’abattage se situe entre 8 et 10 heures après avoir remonté les chaînes d’alimentation. Il ne faut pas être en dessous de 6 heures et ne pas dépasser 12 heures. Pour la mise à jeun, l’éleveur doit travailler en concertation avec l’abattoir pour avoir l’heure d’abattage et ainsi savoir à quel moment il doit remonter les chaînes d’alimentation », explique Claudio Chimienti. Souvent, un fort taux de mortalité pendant le transport peut être corrélé à une mauvaise mise à jeun. Du réhydratant 24 heures avant le départ Il est indispensable que les volailles conservent un accès à l’eau le plus tard possible afin de bien digérer et pour compenser les pertes en eau durant le transport, surtout lors des périodes chaudes. « Il ne faut pas hésiter à mettre du réhydratant les 24 dernières heures avant le départ. Dans certains pays chauds, les lignes d’eau sont relevées au fur et à mesure du chargement des volailles. » Le ramassage manuel ou automatisé peut être traumatisant pour les volailles au…
Faire le lien entre l’élevage et l’abattoir