Fermes-usines en volailles : la Région doit accorder ses paroles et ses actes

 - Illustration Fermes-usines en volailles : la Région doit accorder ses paroles et ses actes
Le nouveau plan volailles qui sera voté par les élus du Conseil Régional de Bretagne comporte quelques avancées mais n’apporte que peu de changements positifs par rapport à l’ancien.

Communiqué Confédération Paysanne du 18 décembre 

Les évolutions souhaitables devraient comporter :

  • une interdiction immédiate des aliments OGM
  • un arrêt programmé des importations de maïs et de soja
  • un lien au sol équivalent à 20% d’autonomie alimentaire comme en bio : un poulailler neuf de 2 000 m2 nécessiterait une assise foncière de 50 ha
  • privilégier un plan d’épandage de proximité au lieu d’exporter des fientes hors région : le  dégagement d’ammoniac dans l’air lors de la phase de compostage et l’émission de GES lors du transport posent problème
  • conditionner les aides publiques à la création d’emploi : sous couvert d’installation, il y a malheureusement perte d’emploi dans la plupart des dossiers
  • maîtriser la taille des exploitations : le plafond de 5 000 m2 « par site » ou « par exploitation » n’est pas pertinent car il incite les éleveurs à multiplier les sites et les sociétés juridiques.
  • le principe de construction-déconstruction doit être imposé et les intégrateurs doivent participer au financement du désamiantage des friches agricoles.
  • la montée en gamme : utiliser des souches de poulets moins productives, une durée de croissance plus longue et des densités d’élevages compatibles avec des systèmes d’élevages sans antibiotiques

La Confédération Paysanne de Bretagne salue la volonté du Conseil régional d’améliorer le dispositif du Plan Volaille, mais demande que ce Plan apporte réellement, et pas seulement dans les paroles, une ambition de changement.


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