La Bretagne se dote d’une carte numérique de sa végétation

 - Illustration La Bretagne se dote d’une carte numérique de sa végétation
Véronique Méheust (Conseil départemental), Coralie Moulin (Dréal), Dominique Dhervé et Vanessa Sellin (Conservatoire botanique de Brest) devant la carte de la végétation des Côtes d’Armor bientôt mise en ligne.

Le Conservatoire botanique national de Brest travaille à produire la carte de la végétation de Bretagne. Après le Finistère en janvier et l’Ille-et-Vilaine en septembre, la carte des Côtes d’Armor, mise en ligne en janvier 2020, a été dévoilée. 925 601 polygones, c’est le nombre de pièces constituant le grand puzzle de la carte de la végétation des Côtes d’Armor produite par le Conservatoire national botanique de Brest. Elle sera mise en ligne dans les semaines à venir. « Nous avions déjà traité le Finistère et l’Ille-et-Vilaine. Le Morbihan sera restitué au printemps », annonce Dominique Dhervé, directeur de l’institution. Ce nouvel outil offrira ainsi une vision complète à l’échelle de la région et un référentiel commun aux collectivités, établissements publics, gestionnaires d’espaces naturels ou universités de tous les territoires de Bretagne pour réfléchir et construire les politiques d’aménagement « alors que la biodiversité est désormais un enjeu incontournable ». Le Département peut par exemple s’appuyer sur cette ressource pour mettre en valeur les espaces naturels remarquables présents et nourrir les projets d’aménagement forestier à l’heure du choix des espèces lors de plantations. Ces données pourront également s’avérer précieuses pour les 8 EPCI (communautés de communes) dans l’élaboration de leurs futurs schémas à travers les Plans locaux d’urbanisme intercommunal (PLUI). Un clivage est-ouest assez clair Globalement, en Bretagne, le rayonnement des petites agglomérations qui se développent se caractérise par une perte de biodiversité. « Les plaines, faciles à valoriser aussi bien d’un point de vue agricole que d’urbanisme, renvoient à une banalisation de la végétation », note Dominique Dhervé. La carte révèle que l’est des Côtes d’Armor est dans la continuité de l’Ille-et-Vilaine. « La biodiversité est plus pauvre avec une mise en cultures très dense et une urbanisation forte du littoral. » À l’ouest, faisant suite aux Monts d’Arrée…

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