Les communes soutiennent Agriculteurs de Bretagne

 - Illustration Les communes soutiennent Agriculteurs de Bretagne
De gauche à droite : Benoit Quéro, maire de Pluméliau-Bieuzy, Danielle Even, présidente d’Agriculteurs de Bretagne et Philippe Le Goux, maire de Pléguien et président de Leff Armor Communauté.
L’association Agriculteurs de Bretagne obtient le soutien de 137 communes de la région. Une façon pour les villes bretonnes d’afficher leur volonté de communiquer envers la population et pour ses agriculteurs.

Afin de répondre à la demande de plusieurs municipalités, Agriculteurs de Bretagne propose aux communes de soutenir l’association par le biais d’une charte inédite en France. Dans ce document, la municipalité est invitée à promouvoir l’agriculture de son territoire, par l’organisation d’évènements comme «Tous à la Ferme», mais aussi en faisant visiter aux scolaires des exploitations, ou encore en mettant à disposition des outils d’affichage pour diverses fêtes agricoles. L’association a reçu des réponses très favorables de la part de mairies bretonnes. « Nous avons sollicité toutes les communes, rurales ou non. 137 d’entre elles ont adhéré », se réjouit Danielle Even, présidente de l’association. « Il faut faire connaître l’importance de l’agriculture sur nos territoires, car c’est un des piliers économiques des communes », ajoute Philippe Le Goux, maire de Pléguien (22) et président de Leff Armor Communauté.

Faire connaître ses agriculteurs

Sur la commune dirigée par Benoît Quéro, maire de Pluméliau-Bieuzy (56), l’adhésion a été immédiate. Le maire et son équipe municipale ont été les premiers à répondre favorablement à l’association. « Quand un artisan s’installe, on en fait l’écho. Ce n’est pas forcément le cas pour un jeune agriculteur ». Ce sera désormais chose faite sur cette commune morbihannaise, où toute nouvelle installation se fera savoir par divers canaux de communication.
Si les 1 200 communes de Bretagne n’ont pas encore toutes répondu à l’appel d’Agriculteur de Bretagne, Jean-Paul Le Metayer, directeur, voit un avenir positif à ce partenariat. « Quand la municipalité est au courant de la démarche, le partenariat se concrétise bien souvent », conclut-il.


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