Réunis en Conseil des ministres de l’Agriculture le 16 décembre à Bruxelles, les États membres ont montré leurs divisions concernant un renforcement de la législation européenne en matière d’étiquetage de l’origine des denrées alimentaires et de leurs ingrédients. Certains (Allemagne, Belgique, Pays-Bas, Suède…) ont exprimé leur opposition à un tel renforcement, qui, selon eux, pourrait favoriser le repli sur soi et entraver le bon fonctionnement du marché intérieur. La nouvelle commissaire européenne à la Santé, Stella Kyriakides, s’est par contre dite plutôt favorable à une harmonisation des réglementations à l’échelle européenne. La stratégie «de la fourche à la fourchette» attendue au printemps 2020 devrait contenir des propositions législatives en la matière.
Les États membres divisés sur l’étiquetage obligatoire de l’origine des aliments