À l’occasion d’un appel à mobilisation nationale, FDSEA 22 et JA 22 ont tiré un bilan sombre de l’application de la Loi Égalim. Les syndicalistes réclament que les règles soient rapidement appliquées en faveur du revenu des producteurs. À l’appel de la FNSEA et des Jeunes Agriculteurs, mercredi 27 novembre a été une journée de mobilisation dans de nombreux départements en France. Des actions s’articulant notamment autour des questions du « revenu des agriculteurs dans le prolongement des États généraux de l’alimentation » et « des distorsions de concurrence » auxquelles les producteurs sont confrontés dans la plupart des filières. Dans les Côtes d’Armor, les responsables syndicaux ont opté pour une communication tirant un bilan d’étape de la loi Égalim. Ceux-ci voulant notamment rappeler aux différents acteurs, au moment où de nouvelles négociations commerciales se mettent en place entre industriels et grande distribution, les engagements et principes pris suite aux États généraux et traduits dans la loi Égalim. « Communication mensongère de la grande distribution » « L’ambition première de cette loi est d’inverser la construction du prix en partant des indicateurs de coûts de production convenus par les interprofessions. Ce principe n’a pas été respecté en 2019 quoiqu’en dise la grande distribution dans des communications mensongères », a tapé du poing sur la table Fabienne Garel, présidente de la FDSEA 22. Si les représentants de la profession consentent que l’année dernière, les règles n’ont pas été pleinement respectées sous prétexte que les décrets n’étaient pas sortis, aujourd’hui, ils ne veulent plus avaler de couleuvres et ne veulent désormais accepter aucune excuse. « Les producteurs demandent transparence et répartition équitable de la valeur. L’État doit veiller à la bonne application des textes. » Pour beaucoup de productions, les résultats se dégradent en 2019. « Il n’y a pas de retour…
« Que la loi Égalim soit respectée »