La reconnaissance professionnelle se traduit souvent par une augmentation de salaire, mais il faut savoir que d’autres avantages et dispositifs parfois moins coûteux pour l’employeur peuvent être également très appréciés des salariés. En matière de rémunération, l’employeur jouit d’une grande liberté dans la fixation et l’évolution du salaire. Mais, en fonction du marché du travail, il n’a pas la même attitude. En effet, devant un marché tendu, c’est plutôt le salarié qui sera en position de force et imposera sa rémunération. Néanmoins, il existe des règles incontournables qui sont celles du Code du travail et des conventions collectives. Les employeurs doivent mener une approche individuelle et collective des rémunérations. Individuellement, le salaire de base rémunère des compétences : à ce titre, il convient de prendre le temps nécessaire à établir une fiche de poste. Les primes peuvent être accordées pour récompenser la performance du salarié : commission sur le chiffre d’affaires réalisé ou prime liée à la quantité de fruits récoltés ou de pieds de vignes taillés. L’objectif est de motiver et fidéliser les talents, récompenser le travail et l’investissement du collaborateur, reconnaître les efforts fournis, les prises d’initiative et le goût du travail bien fait. Collectivement, l’employeur peut également proposer d’autres avantages telles la mise en place de la prévoyance (indemnité complémentaire en cas de maladie ou d’invalidité, des prestations rente au conjoint ou aux enfants, des capitaux décès), une prise en charge des complémentaires santé au-delà des dispositions légales, des dispositifs de retraite supplémentaires ou encore d’épargne salariale. Il convient d’être proactif dans l’approche des rémunérations de ses salariés. Le B.A.-ba consiste à analyser le bassin d’emploi mais aussi la convention collective applicable à son entreprise. Certes, le dirigeant ne peut pas payer en dessous du Smic ou du minimum conventionnel, mais les accords collectifs prévoient des avantages…
Récompenser et motiver ses salariés