Ce nouveau cas dans la zone nord d’Ille-et-Vilaine a donné l’occasion au GDS de rappeler les mesures de biosécurité à adopter dans les élevages bovins, lors d’une réunion à Pleine-Fougères. Dans le cadre de la prophylaxie bovine mise en place par le GDS Bretagne avec des contrôles systématiques sur les laits de tanks et des prises de sang, un nouveau cas d’IBR a été détecté dans le nord du département en octobre 2019. Il s’ajoute aux quatre autres troupeaux bovins infectés dans cette zone. « Aujourd’hui, l’infection est généralement sans signe clinique. L’enjeu est surtout commercial car l’élevage perd alors son statut « cheptel indemne en IBR ». Les bovins positifs doivent être réformés. Par contre, le lait et la viande peuvent être consommés sans problème », a souligné Stéphane Jeuland, directeur général du GDS Bretagne, en amont de la réunion d’information qui a rassemblé près de 40 éleveurs et intervenants sur les exploitations, le 27 novembre à Pleine-Fougères. Excellente situation en Bretagne En Bretagne, la situation reste excellente par rapport à l’IBR : 98,2 % des cheptels bretons sont qualifiés indemnes contre 89 % en France. « À l’occasion de cette petite alerte, nous avons souhaité rappeler les règles de biosécurité qui doivent devenir un réflexe dans les élevages », précise Bertrand Colleu, administrateur du GDS. « Pour les cheptels infectés, le GDS met en place des mesures pour aider les éleveurs à assainir leur troupeau : vaccination des bovins infectés pour les sur-immuniser et limiter le risque d’excrétion virale, surveillance des animaux non infectés, séparation des lots, mesures de biosécurité à l’intérieur de l’élevage et par rapport à l’extérieur, réforme prioritaire des bovins positifs… », souligne Thierry Le Falher, responsable opérationnel des actions de veille sanitaire. Des aides financières sont apportées. Pour protéger le voisinage, des doubles clôtures peuvent…
Un nouveau cheptel infecté par l’IBR