Un outil de transformation pour BVB ?

 - Illustration Un outil de transformation pour BVB ?
BVB compte 650 éleveurs adhérents. Les viandes sont vendus à 55% en GMS, à 16% en magasins spécialisés bio, à 13% en boucheries, à 10% en vente directe et à 6% en restauration hors domicile.
Bretagne Viande Bio réfléchit à investir dans un atelier de transformation des viandes, en propre ou en partenariat, afin de capter de la valeur ajoutée.

Réunis en assemblée générale à Séglien (56), les producteurs adhérents de BVB se sont promis d’étudier la faisabilité d’un projet d’investissement dans un outil de transformation. Sur le modèle déployé par la Caveb, une coopérative de 800 éleveurs de Vendée et des Deux-Sèvres qui a investi dans l’aval de la filière. Elle est actionnaire majoritaire dans des outils de transformation agréés pour la fabrication de steack hâché, adossés à des abattoirs locaux (bovin et ovin). L’objectif de BVB est de segmenter la production pour répondre aux demandes des clients et de sortir de la dépendance vis-à-vis du partenaire industriel actuel. Le projet n’est pas sans risque. La gestion du déséquilibre matière étant l’un des principaux écueils.

À la croisée des chemins

Les adhérents veulent, en parallèle, travailler sur la communication. « Nous devons travailler sur des cahiers des charges différenciant notre production pour qu’elle ne soit pas assimilée à celle des nouveaux gros opérateurs qui se lancent dans le bio », expliquent les responsables. Sur quels critères ? «La taille des fermes, la production locale, à l’herbe, le bien-être animal, le commerce équitable…». Les adhérents misent sur le fait que, selon les enquêtes d’opinion, une majorité de consommateurs sont prêts à payer plus pour la qualité et l’éthique. Reste à savoir jusqu’à quel niveau… BVB est clairement à la croisée des chemins. Les mois qui viennent seront décisifs pour l’orientation du groupement…


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