La mise en œuvre de la nouvelle Pac prend du retard. L’année 2021 devrait être une année de transition. C’est en 2022 que la réforme de la Pac devrait s’appliquer. En termes budgétaires, 2021 sera donc une année de transition et la France a commencé le travail d’élaboration de son « plan stratégique national », c’est-à-dire la déclinaison nationale de la Pac. Pour l’heure, le budget global est toujours à la baisse. De ce fait, l’annonce de la diminution de l’enveloppe de 5 % exprimée en euros courants reste d’actualité. Pour ce qui concerne les agriculteurs français, la baisse pourrait atteindre 15 % sur les paiements directs (1er pilier) et 20 % sur les aides au développement rural (2nd pilier). Paiement direct et développement rural : les 2 piliers Il ne devrait pas y avoir de changement à prévoir concernant les deux piliers de la Pac : un premier pilier pour les paiements directs (aides découplées et couplées) et un second pilier pour le développement rural. Les États devront obligatoirement mettre en place un paiement pour les jeunes agriculteurs, avec un budget doublé par rapport au budget actuel, à savoir 2 % sous forme de paiement découplé à l’hectare dans le 1er pilier. Les productions animales et végétales, quant à elles, pourront être aidées à hauteur de 10 % maximum de l’enveloppe du 1er pilier sous forme d’aides couplées. Dans le but de redonner de l’autonomie protéique aux élevages français et d’aider les filières de production de protéines végétales, cette enveloppe pourra être augmentée de 2 %. Par ailleurs, afin de redistribuer les aides vers les petites et moyennes exploitations, un paiement redistributif, similaire à la surprime actuelle, devrait être instauré sur les premiers hectares. Les débats se poursuivent sur le verdissement La Pac de l’après 2020 se revendique toujours plus verte. En effet, un nouveau système de « programmes écologiques »…
Une Pac toujours plus verte