Les effluents d’élevage constituent l’essentiel de la matière première utilisée dans les méthaniseurs. Il s’agit là d’une opportunité pour les éleveurs bretons en quête de diversification. Quelques 80 exploitations agricoles de la région ont déjà parié sur cette production d’énergie pour diversifier leur revenu. Et si possible l’améliorer. Mais ce n’est pas toujours le cas, comme le fait observer l’enquête Prodige, conduite par les Chambres d’agriculture.
Bien penser son projet est la clé de la rentabilité de la méthanisation. Tout d’abord en dimensionnant l’installation au volume de matière première méthanogène disponible. Car même si le développement de micro-unités a ouvert le champ aux projets plus modestes, le méthaniseur, qui se comporte un peu comme une grande panse de ruminant, est gourmand. L’enquête Prodige estime en fait qu’un tiers des installations est en sous-production. Il s’agit ensuite de gérer le niveau d’investissement en concordance avec la valorisation de l’énergie produite et/ou de la chaleur dégagée ; sans oublier les coûts de fonctionnement qui peuvent être très variables d’un système à l’autre. Enfin, contrairement au photovoltaïque, un méthaniseur est exigeant en main-d’œuvre. La charge de travail est estimée à 1/3 ETP/100 kW.
Au sommaire de ce dossier
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- Une unité de méthanisation autonome
- La silphie, une culture intéressante pour la méthanisation
- De fortes différences de rentabilité
- L’injection plus rentable que la cogénération
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yannick jolivet
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yannick jolivet