L’employeur peut verser une prime « Macron » exonérée de charges sociales et fiscales. Pour bénéficier de ces avantages, les nouvelles formalités doivent être respectées. La loi de Financement de la Sécurité sociale pour 2020 a reconduit la prime exceptionnelle de pouvoir d’achat dite prime « Macron », avec des ajustements. L’employeur doit notamment disposer d’un accord d’intéressement avant de verser cette prime. Sous conditions, cette prime exceptionnelle est exonérée de cotisations et contributions sociales ainsi que d’impôt sur le revenu, dans la limite de 1 000 € par salarié. Elle devra être versée entre le 28 décembre 2019 et le 30 juin 2020. Modalités de mise en place Pour bénéficier des exonérations sociales et fiscales, l’employeur devra conclure un accord d’intéressement avant la date de versement de la prime « Macron ». Par dérogation, les accords conclus entre le 1er janvier et le 30 juin 2020 pourraient porter sur une durée de moins de trois ans, sans pouvoir être inférieurs à un an. Outre l’accord d’intéressement, l’employeur qui souhaite verser la prime « Macron » devra soit conclure un accord d’entreprise, soit procéder par décision unilatérale (DUE). L’accord ou la DUE fixera le montant de la prime ainsi que, le cas échéant, le plafond limitant le champ des bénéficiaires et la modulation de son niveau entre les bénéficiaires. Le montant de la prime peut être modulé L’employeur pourra décider d’attribuer la prime à l’ensemble des salariés ou à ceux dont la rémunération est inférieure à un plafond défini dans l’entreprise. Il pourra également faire varier son montant en fonction du niveau de rémunération des bénéficiaires, de la classification, de la durée contractuelle du travail en cas de temps partiel, de la présence effective sur l’année écoulée. Certains congés seront assimilés à des durées de présence effective (congés de maternité, de paternité et d’adoption, congé parental d’éducation, congés pour…
La prime «Macron» version 2020