7,5 kilomètres de haies ont été plantées sur talus ou à plat, sur le bassin versant de l’aval de la Vilaine, cet hiver. Sans frais pour les agriculteur. 7,5 kilomètres de haies ont été plantées sur talus ou à plat, sur le bassin versant de l’aval de la Vilaine, cet hiver. Sans frais pour les agriculteurs. « C’est une fierté de planter », s’exclame Laurent Le Cointe, en observant les centaines de mètres linéaires qu’il a plantés ces dernières années sur sa ferme vallonnée de 80 hectares, à Limerzel. 1,2 kilomètre pour être précis. Sous les dernières pousses, protégées des chevreuils, la terre est encore meuble. « Les plants et les travaux de préparation du sol et de plantation sont pris en charge par la collectivité. Il ne me reste que l’entretien à assumer ». Au-dessus de 30 % de mortalité, les arbustes sont remplacés. « Je plante pour limiter l’érosion, établir des corridors écologiques pour relier bois et bosquets et favoriser la biodiversité. Ici, il y une quarantaine d’années, il y avait un talus planté. On refait ce qui a été détruit ». L’éleveur apprécie les haies qui protègent ses animaux du vent d’hiver ou du soleil d’été. « On plante pour nous mais surtout pour les générations suivantes ». Prochaine campagne La dernière campagne de plantation, réalisée dans le cadre de Breizh bocage, financée par l’Europe, la Région, le département et l’EPTB* Vilaine, a surtout bénéficié aux communes de Nivillac et Saint-Dolay, « mais les fermes situées dans le périmètre de 900 km2 du bassin versant peuvent y prétendre », assure Julien Vidal, technicien, qui démarche les agriculteurs et réalise les dossiers de candidature. « Nous espérons implanter une dizaine de kilomètres sur la prochaine campagne ». Des talus boisés quand les risques d’érosion existent ; des haies dans le cas contraire. Chênes pédonculés (terrain humide) ou sessiles (terrain plus sec), châtaigniers, noisetiers,…
La saison de plantation s’achève sur le bassin versant aval de la Vilaine