Oust à Brocéliande Communauté travaille avec l’Ademe dans le cadre du Plan climat énergie territoire (PCAET). Les agriculteurs sont encouragés à réduire les gaz à effet de serre.
« Nous sommes fortement exposés aux conséquences du changement climatique », déplore Valérie Gru, élue à la Chambre d’agriculture et éleveuse de porcs à Saint -Marcel. « La canicule de l’été dernier a marqué les esprits, avec de la mortalité dans les élevages. Ensuite, les pluies de l’automne ont perturbé les semis de céréales ». Les agriculteurs sont conscients des enjeux et bien décidés à faire leur part du travail, dans le cadre du Plan Climat que l’État demande aux collectivités. Il faudra réduire les gaz à effet de serre et produire de l’énergie sur les territoires. « L’une des missions de la Chambre est d’aider les collectivités. Notre compétence est reconnue et nous disposons d’une boîte à outils pour proposer des solutions ». Parmi les 527 fermes du territoire, qui représentent 36 000 hectares, beaucoup produisent déjà de l’énergie ou réduisent les intrants. Les bilans carbone réalisés dans nombre d’exploitations, les unités de méthanisation, les installations photovoltaïques, les 220 kilomètres de haies et les 167 ha de bosquets implantés récemment dans le cadre de Breizh Bocage ou encore le travail sur la diminution de la fertilisation en témoignent.
Les agriculteurs du territoire sont invités à participer à trois réunions* pour évoquer l’ensemble de ces solutions et les moyens de les développer, sur la base du volontariat. Jean-Luc Bléher, président d’Oust à Brocéliande Communauté, rassure : « Notre objectif est de co-construire, avec vous, un programme réaliste, efficace et adapté à vos besoins. C’est pourquoi nous vous encourageons vivement à participer aux prochains débats ». Ces réunions déboucheront sur un plan d’actions concret, proposé aux maires de la communauté.
Volontariat
Dès le mois de mars, certaines propositions seront appliquées chez une cinquantaine d’agriculteurs volontaires. L’agriculture n’est qu’un des volets du Plan climat. Le transport et le logement figurent en bonne place des secteurs consommateurs d’énergie. Leurs entreprises seront également encouragées à analyser la situation et à faire des propositions concrètes pour diminuer les gaz à effet de serre.
*Les trois réunions publiques : le jeudi 6 février à La Chapelle Gaceline (médiathèque, place Yves Rocher) ; le mardi 11 février à Guer (centre de ressources, avenue du Général De Gaulle) ; le jeudi 13 février à Saint-Marcel (salle polyvalente, rue du stade). Ces réunions débuteront à 13 h 30.
philippejamel
il faut envisager de remplacer les engrais phosphorés par des bactéries qui facilitent l’assimilation par les racines (exemple biopivot Berkeley, en Californie), il faut ensuite planter des plants avec des racines + importantes (ou modifiés génétiquement ou sélectionnées) il serait bien de choisir des mais rouges (pérou) qui n’utilisent pas d’eau ou des plants qui produisent deux voir trois récoltes par an : légumineuses soja, arachide, haricot, fèves, luzerne