Les exploitations bretonnes enquêtées sur la gestion des déchets agricoles

 - Illustration Les exploitations bretonnes enquêtées sur la gestion des déchets agricoles

L’agriculture, comme de nombreuses activités, produit des déchets : bidons, emballages plastiques, ficelles, bâches… Afin de mettre en place une filière de recyclage et d’organiser des collectes, la société Adivalor (Agriculteurs distributeurs industriels pour la valorisation des déchets agricoles) a été créée en 2001. Depuis, de nombreux agriculteurs ont participé activement à la valorisation des déchets de leur exploitation, mais des marges de progrès sont encore possibles.

« Aujourd’hui, un point d’étape est nécessaire afin, d’une part, d’identifier les pratiques de gestion des déchets et les freins pour participer aux collectes et, d’autre part, de recueillir des propositions d’amélioration  », rapportent Loeizig Rivalan, Alexandre Stéphan, Ella Thomas et Julie Gautier, actuellement en licence professionnelle en Gestion des organisations agricoles et agroalimentaires à l’IUT de Pontivy (56). Les quatre étudiants vont ainsi réaliser, de mi-février à début mars, 80 enquêtes dans des exploitations bretonnes. Financé par la Région et piloté par la Chambre d’Agriculture de Bretagne, ce projet tutoré est suivi par Éric Delalande, éleveur en Ille-et-Vilaine et élu professionnel référent pour le dossier déchets agricoles.

Questionnaire anonyme en ligne

En complément de ces enquêtes terrain, les étudiants ont aussi créé un questionnaire en ligne dont le lien sera communiqué à l’ensemble des agriculteurs bretons par mail. L’ensemble des distributeurs (coopératives, négoces, groupements…) seront aussi des relais importants pour inciter un maximum d’exploitants à répondre à ce questionnaire qui restera anonyme. « Toutes ces réponses vont permettre d’objectiver la situation et les pratiques pour mettre en place des solutions adaptées aux contraintes des agriculteurs », projettent les étudiants. « Car améliorer la gestion des déchets agricoles est un défi que l’agriculture bretonne se doit de relever ».


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