La SARL OPR, à Tréal (56), a acheté une deuxième remorque à fond mouvant. Les risques liés aux lignes électriques et de basculement s’éloignent.
[caption id= »attachment_44676″ align= »alignright » width= »242″] Vincent Hervé, à droite, associé à Johan Le Cadet à la SARL OPR, avec Gildas Odic (SAS Michel Odic) fournisseur du matériel.[/caption]
« Auparavant, nous avions des remorques standards, avec bennes. Nous n’en voulions plus en raison des risques de basculement, lors des déchargements sur terrains légèrement en pente. Les accrochages aux lignes électriques étaient tout aussi problématiques ». Les deux associés de la SARL Ouest Prestation Rurale (OPR) ont opté pour des remorques à fond mouvant pour transporter des céréales, du fumier, du bois. « De tout, sauf des cailloux », indique Vincent Hervé, l’un des associés. Les 2,40 mètres de largeur et la hauteur monocoque de 1,80 mètre, « rehaussable » de 50 centimètres —l’une des deux remorques est équipée d’une rehausse hydraulique, l’autre mécanique— permet, par exemple, de transporter 55 m3 d’ensilage de maïs, soit l’équivalent d’un demi-hectare environ.
Tapis haute résistance
Pas de benne ; le tapis sur le plancher, à commande hydraulique, dirige le chargement vers l’extérieur pendant que le conducteur peut la maîtriser à distance. « La face avant accompagne l’avancée du tapis. Elle est transparente (plexiglas), ce qui permet au chauffeur de voir le remplissage de la remorque et sa vidange ». Ce tapis à haute résistance est enroulé sur un tambour monté à l’arrière de la caisse, lui-même entraîné par 2 moteurs hydrauliques. Le déchargement s’effectue aisément et sans bourrage grâce au déport considérable (40 cm) de la porte arrière, actionnée par 2 vérins double effet, au-dessus de la caisse. La remorque Drakkar vaut entre 70 000 € et 90 000 €, en fonction des options choisies par l’acheteur.