Frédéric Burel, de l’levage du Combout à Saint-Goazec (29), a acheté la dermatite en même temps que des génisses… Après des années de difficultés, la maladie semble maîtrisée grâce à un système de pulvérisation automatique au robot. Il y a quelques années, Frédéric Burel, éleveur à Saint-Goazec (29), ne connaissait pas encore la dermatite digitée. Mais en 2013, il a perdu plusieurs génisses qui avaient ingéré de l’if, une plante toxique. « J’ai alors manqué de renouvellement et été contraint de trouver des jeunes animaux à l’extérieur. En même temps, j’ai acheté la maladie de Mortellaro… » Peut-être aussi que le passage, en 2014, en système logettes lisier et traite automatisée – jugé plus favorable à la maladie selon les études récentes de BCEL Ouest – a participé à faire monter la pression sur les pieds des animaux. « Tout a commencé par les génisses achetées. Six mois plus tard, 70 % des vaches étaient touchées. » Les conséquences ne se sont pas fait attendre : « Les animaux venaient de moins en moins au robot. Le niveau d’étable a baissé et l’incidence des mammites a augmenté. » Une lutte chronophage et compliquée Complément alimentaire, pédiluve sec en sortie de robot, plusieurs désinfectants… « Malgré beaucoup d’essais, pour des raisons économiques, pratiques, de temps ou d’efficacité, je n’ai pas trouvé de solution de lutte bien adaptée à ma conduite. » Au final, pour essayer de contrôler la maladie, le Finistérien pulvérisait une solution spécifique sur les pieds des vaches au cornadis. « Mais sans lavage préalable, ça n’avait pas beaucoup d’intérêt. » Une ou deux fois par mois, les animaux présentant les lésions les plus graves, les boiteries les plus sévères, étaient parqués pour un nettoyage à l’eau avant une application, deux jours de suite, du produit désinfectant. « Le…
Pulvérisation automatique contre dermatite chronique