Deux aliments en gestante, un aliment péri-mise bas, un allaitante, parfois un complément enrichi en acides aminés en lactation et des cures de sucre, d’oligo-éléments et de vitamines ; on le voit, les éleveurs et les fabricants d’aliment tentent d’accompagner l’explosion de la prolificité des truies dont bénéficie la majorité des élevages. Les travaux de recherche en génétique ont permis cette évolution. Il se pourrait, à entendre les spécialistes, que le nombre de porcelets nés totaux ait atteint un plafond. Les sélectionneurs travaillent sur le poids à la naissance, l’homogénéité et donc, sur le taux de survie, car la truie des prochaines années devra répondre à des attentes sociétales, occultées jusqu’à présent. Sans bricoler le génome, du moins dans la prochaine décennie…
Cette augmentation de productivité des animaux se fera dans un maximum de confort. Les constructeurs de bâtiments sont face à un dilemme en maternité : concevoir des cases liberté pour répondre à la demande sociétale tout en évitant les pertes (par écrasement ou blessures) de plus en plus critiquées par une partie des citoyens. Une porte ouverte, à la mi-février, chez un constructeur de Lamballe, montrait l’ampleur de la tâche : 7 cases liberté différentes, avec chacune ses avantages et ses inconvénients. Sans que les autorités aient encore légiféré sur les caractéristiques des dites cases…
Au sommaire de ce dossier
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- La truie devra « plaire » à la société
- La productivité des truies explose
- Comment gérer la hausse de productivité ?
- Sept courbes alimentaires pour un troupeau homogène
- Le poids de la truie, un bon indicateur
- Un repas proche de la mise-bas
- La fonte musculaire des primipares mesurée en maternité
- Un statut mycoplasme stabilisé par la vaccination des truies
- Un sevrage dans les cases de maternité
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