Que faire des porcelets, toujours plus nombreux, à naître dans les élevages ? Les vendre au sevrage ? Les élever sur place ? Plusieurs options se présentent aux éleveurs. L’esprit général est à l’augmentation des performances en production porcine. Toujours plus de porcelets à la naissance et au sevrage, toujours plus de kilos à la vente. Cette évolution, dictée par la génétique qui propose des animaux dont la productivité explose en ce moment, peut poser problème à l’échelle d’un élevage. Les murs des engraissements n’étant pas extensibles, les éleveurs ont le choix entre plusieurs solutions qui présentent des avantages et des inconvénients. Le premier réflexe est d’augmenter la densité de porcs dans les salles, avec le risque de dégradation du sanitaire et des performances. La baisse du nombre de truies est rarement retenue, sauf à produire en label ou, éventuellement, avant le départ en retraite. Les éleveurs ont peur de ne pas remplir leurs maternités et de manquer de porcelets. La baisse de productivité par truie est difficilement envisageable. Autant gérer cette évolution en vendant des porcelets sevrés, en plaçant des porcs en façonnage, en construisant un bâtiment ou en rachetant un élevage existant. Reprise de bâtiments « La vente de laitons est une option à court terme qui ne doit pas s’inscrire dans la durée », assure Georges Douguet. « Le travail à façon est plus rentable, à condition que les bâtiments soient corrects. Ce n’est pas un choix durable car l’éleveur ne capitalise pas ». La construction est plus indiquée, selon le conseiller, quand la situation financière et la règlementation le permettent. « La construction d’un nouveau bâtiment n’a pas pour seul objectif d’intégrer la hausse de productivité. Elle répond à d’autres buts : organisation du travail, rapatriement de places sur site, redimensionnement de l’élevage… ». L’achat de…
Porc : Comment gérer la hausse de productivité ?