Premier round des négociations post-Brexit : Rejet de tout alignement sur les règles européennes

 - Illustration Premier round des négociations post-Brexit : Rejet de tout alignement sur les règles européennes

Les négociations entre Londres et Bruxelles pour convenir de leurs futures relations commerciales ont débuté le 2 mars avec une première session de discussions jusqu’au 5 mars à Bruxelles. Des négociations qui, l’assure le négociateur en chef de l’UE, Michel Barnier, « se passent bien ». Mais, admet-il aussi, il y a « beaucoup de divergences », « très sérieuses » : l’UE pousse pour un accord aussi ambitieux que possible quand le Royaume-Uni n’attend rien de plus qu’un « accord de libre-échange qui respecte pleinement » son indépendance, du même type que celui conclu par l’UE avec le Canada. Le gouvernement britannique a adopté le 27 février son mandat de négociation intitulé « La future relation avec l’UE, l’approche britannique des négociations » soulignant que « quoi qu’il arrive, le gouvernement ne négociera aucun accord dans lequel le Royaume-Uni n’aurait pas le contrôle de ses propres lois et de sa vie politique ». Et d’ajouter : « Nous n’accepterons aucune obligation d’alignement de nos lois sur celles de l’UE, ni aucune obligation de juridiction des institutions de l’UE, y compris de la Cour de Justice ». Cette question de la Cour de Justice est, avec le sujet de la pêche, l’une des principales pierres d’achoppement des discussions.
Les discussions se poursuivront la semaine prochaine à Londres, du 18 au 20 mars.


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