Un bâtiment neuf évolutif

 - Illustration Un bâtiment neuf évolutif
Le bâtiment avec son dôme translucide sur armature galvanisée et sa façade sans filet.
À Brignac, Pascal Gascoin compte augmenter sa production. Il prévoit une embauche et l’installation d’un second robot de traite. Il avait anticipé lors de la construction de son nouvel atelier.

En 2016, Pascal Gascoin, 48 ans, a relocalisé son atelier lait, à 250 mètres de tiers, en construisant un site de production pour 75 vaches et une nurserie pour les veaux. L’aménagement du site est prévu pour permettre l’extension des bâtiments ; en longueur, pour augmenter l’effectif (les couloirs d’exercice sont déjà prolongés de 25 mètres en dehors de la stabulation) et en largeur pour ajouter un logement des génisses ou pour doubler la capacité d’accueil. Une attention particulière a été portée à l’organisation autour du robot de traite, en position centrale. « À l’origine, j’étais plutôt favorable à la salle de traite, pour le contact avec les animaux. Après plusieurs visites d’élevage, j’ai finalement opté pour un robot ; les résultats y étaient satisfaisants et, avec l’âge, on pense aux TMS (troubles musculo-squelettiques)  ». D’un côté du robot, les 75 places de logettes sont équipées de matelas et légèrement paillées. De l’autre, le box de soins est facilement accessible à l’éleveur et aux animaux et une aire paillée permet de loger les fraîches vêlées pendant une dizaine de jours. Un espace de désinfection des pieds est installé à l’entrée du robot. « Je fais une cure tous les 1,5 mois pour anticiper les problèmes ».

[caption id= »attachment_44723″ align= »aligncenter » width= »720″] En pignon, la porte de tri vers les pâturages et l’aire d’exercice prolongée vers la fosse à géomembrane en prévision d’une extension de l’étable. De l’autre côté, les travaux sont en cours pour construire des box de préparation au vêlage.[/caption]

Pâturage

Tous les jours, l’arrière des logettes est raclé et, une fois par semaine, elles sont désinfectées par pulvérisation. Le lisier est transféré avec un racleur à cordes dans une grande fosse à géomembrane.
Les vaches peuvent sortir en période de pâturage, via une porte de tri en bout de bâtiment, vers les 11 hectares portants autour de l’étable. « Les vaches restent 2 ou 3 jours sur chaque paddock. En période de forte pousse, ceux-ci sont gérés au fil avant. J’incite les laitières à sortir en les rationnant un peu le matin ». L’ensemble du bâtiment et son équipement a coûté 550 000 €, soit plus de 7 000 € par place. L’objectif est de loger 110 laitières, à terme, après l’extension de l’étable. 

[caption id= »attachment_44721″ align= »aligncenter » width= »720″] Une nurserie isolée et lumineuse.[/caption]

Une nurserie isolée et lumineuse

Un bâtiment est dédié au logement des veaux. Un local technique pour la préparation du lait, la vaisselle des seaux, les stockages divers, donne accès à une partie bien isolée, équipée de cases individuelles et d’une ventilation dynamique (entrée d’air gérée par l’ouverture des fenêtres). Les veaux y séjournent pendant 1 mois avant d’être transférés dans l’autre partie du bâtiment, en cases collectives (une trentaine de places). La porte permet le passage d’un tracteur pour la vidange du fumier. L’une des façades est équipée de rideaux, ouverts par beau temps. Un lactoduc transfère le lait du robot de traite à la nurserie. Le bâtiment est coûté 50 000 € à sa construction, en 2016. Pascal Gascoin, à droite, présentait son atelier lors d’un rallye bâtiment organisé par GIEE.


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