Plus les abreuvoirs seront nombreux, plus la bergerie sera modulable.
« La ligne d’eau dans les bergeries doit passer au fond de l’aire paillée, avec la possibilité d’y mettre un abreuvoir tous les 2 mètres », a insisté Laurent Solas, spécialiste ovin, lors de la réunion régionale ovine organisée par le GIE Élevages de Bretagne, le 13 février. Un circuit d’eau à positionner à l’endroit idéal pour installer les cases d’agnelage. « Plus le nombre de branchements est élevé, moins l’éleveur est restreint pour alloter ». Prévoir un dispositif d’abreuvoir sur les claies d’agnelage : un abreuvoir est alors accessible pour deux brebis. Une brebis boit jusque 20 L d’eau par jour après l’agnelage.
Penser aux agneaux
« À 50 € l’abreuvoir, cela ne doit pas être une contrainte. La bergerie doit en disposer d’un nombre suffisant pour que le bâtiment soit modulable ». Et ils doivent être réglables en hauteur, pour s’adapter à la hauteur du fumier et aux animaux. Car l’agneau, même lorsqu’il est sous la mère avant le sevrage, a besoin de boire. Il doit donc pouvoir y accéder : l’abreuvoir doit être à 40 cm du sol, alors que la norme est de 70-80 cm pour les brebis. Les agneaux n’ont pas forcément la force pour pousser la pipette : l’abreuvoir à niveau constant est préconisé pour les agneaux mais il exige un nettoyage régulier.
Penser aussi à organiser des circuits d’eau dans la bergerie et à positionner des pompes doseuses et des vannes pour pouvoir traiter les lots individuellement. Ils permettront en effet la distribution des vitamines, du propylène glycol… alors que tous les lots ne nécessitent pas de la même cure.