La contamination d’un forage peut porter préjudice à l’élevage mais aussi, plus globalement, à tous ceux qui pompent dans la même nappe. Quelques règles doivent être respectées.
70 % des élevages ont un captage privé en Bretagne. Une majorité d’entre eux sont équipés d’un forage. La qualité de l’eau est supposée bonne au niveau bactériologique compte tenu de la profondeur des captages. Parfois, des eaux de surface parviennent à s’infiltrer le long de l’extérieur du tubage et contaminent les eaux profondes. Un arrêté préfectoral oblige à protéger la tête de forage (voir ci-dessous). « Nous nous engageons à suivre, par contrat, la qualité des eaux », indique Félix Mahé, du GDS Bretagne.
« Nous réalisons une analyse annuelle dans chaque élevage ; c’est une exigence de beaucoup de cahiers des charges (laiteries notamment). Nous constatons que 5 à 10 % des prélèvements ne sont pas conformes ». Les analyses recherchent les coliformes totaux, les E. Coli et les Entérocoques intestinaux. Plus rarement d’autres bactéries telles que les salmonelles. « Lorsque ces bactéries sont détectées, nous réalisons une visite conseil lors de laquelle nous vérifions la conformité des abords du forage et du réseau de distribution (entre le captage et l’arrivée dans l’élevage) ». Des travaux peuvent alors être nécessaires pour retrouver une qualité bactériologique conforme aux normes d’élevage.