Avec la baisse de l’utilisation des fertilisants et des produits de protection des cultures, il est aujourd’hui primordial pour un agriculteur de bien raisonner son assolement. Une attention particulière doit être portée à la rotation des cultures et à la programmation des analyses de sol pour s’adapter au mieux.
Afin d’obtenir des rendements optimums et sécuriser la production, les cultures doivent disposer d’une nutrition équilibrée. De nombreuses études montrent que, dans un sol équilibré, les plantes démarrent beaucoup mieux. Un bon équilibre du sol leur procure une meilleure résistance face aux nuisibles : mauvaises herbes, insectes indésirables, choucas, champignons pathogènes. Il a même un effet certain sur la conservation des récoltes. Dans l’optique de faire les bons choix à l’échelle de son exploitation, l’agriculteur se doit de programmer dès maintenant ses besoins en analyses en fonction de l’historique des parcelles et des exigences et de la sensibilité des cultures. Faire prélever ses différentes parcelles par un professionnel tous les 4 à 6 ans en fonction de la CEC (Capacité d’Echange Cationique) et du taux de saturation permet bien souvent d’éviter de mauvaises surprises. Le risque de perte de rendement ou d’accident de culture est beaucoup trop important face au faible coût d’une analyse de sol. Plus les dates de prélèvements sont anticipées, plus les agriculteurs et les techniciens peuvent mener une stratégie efficace face à l’adaptation permanente des systèmes de production. Il est également beaucoup plus facile de choisir la date de prélèvement adaptée.
Anticiper pour sécuriser ses rendements
Les prélèvements d’été permettent à certains agriculteurs de programmer des chaulages de fin d’été ou d’automne là où d’autres choisissent des prélèvements après maïs. Dans tous les cas, l’anticipation est essentielle pour bien organiser l’intervention des préleveurs. Une programmation tardive de son plan d’analyses peut, en effet, devenir une véritable contrainte pour l’agriculteur lorsqu’elle l’amène à changer son assolement au dernier moment.
Le prélèvement aussi important que l’analyse
Comme la plupart des métiers agricoles, le métier de préleveur est un métier exigeant mais passionnant. Au service des agriculteurs, les préleveurs sont un maillon essentiel de la chaîne d’analyse. Il leur faut des connaissances métiers et une grande disponibilité. Plus nous anticipons les besoins, plus ils peuvent s’organiser et mieux ils contribuent en apportant un service de qualité dès le prélèvement, Capinov confirme le choix de sa signature : «plus loin que l’analyse» en apportant un service de qualité dès le prélèvement. Le laboratoire emploie actuellement 10 préleveurs professionnels sur le territoire breton. Tous ont suivi une formation qualifiante pour les sensibiliser au respect des procédures.
Depuis 2014, Capinov a équipé, tous ses préleveurs, d’ordinateurs avec un logiciel de cartographie spécifique aux prélèvements. Cet outil permet plus de confort à l’agriculteur, car une fois le repérage des parcelles effectué, l’agriculteur n’est plus obligé de servir de guide au préleveur. Cela se traduit une fois de plus par un gain de temps précieux. Cet outil permet également de mieux qualifier les parcelles du point de vue agronomique. Pour bien prélever, la première précaution est de prendre des échantillons primaires représentatifs de la parcelle dans une zone homogène, en évitant les zones proches des talus, bosquets, fossés…
En plus des accréditations Cofrac, et afin de servir au mieux nos clients, Capinov a choisi depuis de nombreuses années la certification ISO 9001 du processus de prélèvements. Cela garantit à nos clients une qualité essentielle de la chaîne d’analyse. La période idéale pour programmer vos analyses pour la saison prochaine arrive, n’hésitez pas à contacter votre technicien culture.
Rémi Blonce/Capinov